RP Frostbield

Rome, au temps des gladiateurs.
Une silhouette sortit de l'ombre et se diriga vers la bibliothèque de la ville.
Lorsque cette silhouette entra dans la bibliothèque, une jeune femme arriva et dit, embarassée:

-"Ahem... Bienvenue dans notre bibliothèque... Veuillez ne pas faire de bruit."

La silhouette répondit, d'une voix grave et masculine:

-"Passez votre chemin. Je n'ai pas de temps à perdre."

La bibliothéquaire fut troublée par ce personnage. L'étranger se dirigea vers les récits de gladiateurs. Cette section, souvent consultée par les romains savant lire, était presque comble. En effet, les spectacles de l'arène intéressaient les romains; les récits des gladiateurs restaient donc tout aussi intéressant, car ils relataient la vie d'un gladiateur de l'arène.
L'étranger réussit tout de même à se frayer un chemin, et prit un livre. Il alla s'installer à une table vide, ouvrit le livre et commenca à le lire.
Le titre de ce livre était "Récit d'un gladiateur de l'arène de Rome".
Ce livre était presque inconnu, car peu de romains osaient lire de nouveaux livres; chacun avait un favori, souvent identique à cause du bouche à oreille.
Ce livre relatait la vie d'un gladiateur, que l'on nommait Frostbield.
Le livre racontait ceci:

"Je suis né de la liaison d'un guerrier et d'une paysanne. Toute ma vie, j'ai été rabaissé, car je ne venais pas d'une classe sociale importante. Mais je vivais tout de même heureux; mes parents m'aimaient, et nous arrivions à manger à notre faim.
Mais un jour, alors que j'étais encore jeune, la légion impériale arriva. Je vis mon village se faire massacrer, alors que je n'avais que huit ans... Les hommes ne souhaitaient pas se soumettre à l'empire romain. La légion a alors exterminé toute trace de résistance... Les légionnaires prirent du bon temps avec les femmes... Et ma mère était dans le lot.
Aujourd'hui encore, j'en ai les larmes aux yeux, un tel acte ne devrait pas exister...
Je sentis la haine emplir mon coeur. La nuit, tandis qu'un soldat dormait, je m'infiltra dans sa tente, pris son arme, et... lui coupis la tête.
Les soldats ne se remarquèrent de rien. Ils virent leur compagnon d'arme décapité le lendemain matin. Et alors, je compris combien cette erreur était importante. Ils tuèrent les derniers hommes survivants, violèrent une nouvelle fois les femmes, puis les tuèrent également.
Je ne pouvais plus rien faire. Nous, les enfants, furent emmenés sur un marché aux esclaves, et vendus à des citoyens importants.
J'eus la chance de tomber sur un maître généreux. Cet homme était le consul de la ville. Il était vieux, certes, mais fut gentil avec moi. Au fond, je commencais à remercier les légionnaires qui avaient tué mes parents: ma vie était meilleure, les tâches restaient certes aussi difficiles, mais j'étais mieux logé et nourri. Je fus à son service durant six ans.
Cependant, ceci ne dura pas. Le consul mouru, sa fille me garda, mais elle fut cruelle avec moi. J'avais, pour chambre, une petite salle composée d'un lit, d'une table de chevet et d'un petit meuble.
Les tâches furent horribles avec elle. Elle m'obligeait à nettoyer les latrines, faire briller le sol, et n'hésitait pas à me fouetter lorsque je soufflais un instant.
Je maudis alors cette femme. Je regrettais le consul, et priais les dieux pour qu'il vive le mieux possible dans l'au-delà.
J'étais devenu un jeune homme. Les neuf dernières années passées au service de la fille du consul ne firent que raviver la flamme de ma haine.
Un soir, tandis que tout le monde dormait, je pris un glaive, dans la chambre du garde du corps. Il n'avait rien entendu; il était mon seul ami dans cette maison, nous nous entendions très bien. Je choisis alors de lui laisser la vie sauve.
Je m'infiltra dans la chambre de ma maudite maîtresse. D'un coup vif, comme je le fis autrefois, je lui coupa la tête. Son mari, réveillé par le sang qui lui giclait sur le visage, me vis, et couru vers la rue.
Il n'était pas question qu'il sorte de cette maison. J'étais mal nourri, lui était plutôt gras, je réussis à le rattraper et lui planta le glaive dans le dos. Il s'écroula à terre, gisant dans une marre de sang.
Cependant, ce à quoi je ne m'attendais pas, c'était de voir une esclave sortir dans la rue et appeller les gardes.
Ils entrèrent. Je reculis. Puis j'aperçus un plateau en argent; je le pris et m'en servis de bouclier.
Les gardes, au nombre de trois, dégainèrent leurs glaives et m'attaquèrent. Avec une agilité incroyable, dont je ne pensais pas en avoir la capacité, je réussis à esquiver leurs attaques, et d'un coup de lame circulaire, je tranchis la gorge à l'un d'eux. Il s'effondra. Les autres gardes, effarés, entrèrent dans une rage noire et pestèrent.
Ils retentèrent leur assaut. Cette fois, je pus esquiver une attaque, mais la seconde, je fus contraint à la parer à l'aide du plateau. Le plateau vola en éclats; cependant, j'avais réussi à enfoncer ma lame dans le corps de l'un d'eux. Le dernier garde survivant me lanca un regard noir. A peine avais-je retiré ma lame du corps de mon dernier mort qu'il tenta de m'asséner un coup mortel. Mon réflexe fut de me servir du corps du dernier mort pour me protéger. Cela marcha, et je réussis à trancher le bras du survivant.
Sa complainte était horrible. Le sang coulait à flot; d'autres gardes arrivèrent. Le consul lui-même s'était déplacé, et avait ordonné qu'on m'arrête, pas que l'on me tue.
Cette fois, j'étais perdu. Je n'avais plus aucune échappatoire; les gardes m'entourèrent et me bloquèrent toutes les issues.
Je dus me rendre si je ne voulais pas mourir. C'est ce que je fis. Je m'attendais à être exécuté en public; c'est ce que le consul me promis. Mais pas par la lame d'un soldat.
Ce jour-là, je devins alors gladiateur de l'arène...

Personne ne pensait que je serais aussi redoutable dans l'arène.
On me donna pour seuls équipements une épée courte et un bouclier.
Alors, je fis mon entrée dans l'arène...
Mon adversaire possédait le même équipement. Probablement était-il lui aussi un prisonnier.
Je fus contraint à me battre. C'est ce que je fis. Et je remportis la victoire.
Mon adversaire était bien entraîné; j'avais du mal à ne serait-ce que le frôler.
Cependant, il fit une erreur, qui me permis de le tuer... Il tenta de m'enfoncer son épée dans mon abdomen. Malheureusement pour lui, je pus esquiver son attaque, et riposta en lui plantant mon épée dans le coeur.
Il s'effondra, sans pousser le moindre cri de douleur.
Ce jour-là, je compris combien ne pas être à la place des gladiateurs est amusant. Car il est plus facile de regarder et d'adorer voir les autres se battre plutôt que le faire.
Je fis donc face à la réalité. Et je dus me battre, encore et encore, et encore.
Néanmoins, je survivais toujours. Certes, avec des blessures, mais je restais en vie.
On me permit donc de sortir de l'arène, pour profiter du plein air. Six ans après y avoir été enfermé en tant que gladiateur, je pus voir combien la ville avait changé: on voyait içi et là mille merveilles exposées sur des tables de marchand, des plantes magnifiques que je ne connaîssais pas, de magnifiques fontaines, et les femmes...
Malheureusement, il m'était interdit de sortir de la ville. Ma seule source de revenus était donc l'arène, ou bien l'étable. L'arène ne rapportait que très peu, car les gains allaient toujours au maître de l'arène, et il ne nous remettait que peu d'argent. Le travail à l'étable était très dévalorisant, néanmoins il payait mieux.
Lorsque j'eus assez d'argent, je demandis au maître de l'arène si je pouvais m'acheter mes propres équipements. Il accepta, mais en cas de casse, ce n'était pas à lui qu'il fallait demander le remboursement.
Je pus donc m'acheter un casque, une armure, des bottes et des gants. Lorsque j'avais épuisé tout mon argent, je retournit à l'étable. Mais sur le chemin, des gardes m'arrètèrent et me ramenèrent à l'arène. Je dus me battre à nouveau.
C'était donc l'occasion de tester mon nouvel équipement. Je dus me résoudre à utiliser les banales armes de l'arène: les épées courtes.
Lorsque j'entris dans l'arène, je vis que mon adversaire était mieux équipé que moi. Il avait également un casque, une armure, des gants et des bottes. Mais également un bouclier et un glaive.
Je compris alors que ce combat serait vraiment difficile.
Néanmoins, je fus le vainqueur, avec une chance inouïe.
Mon adversaire se ruait sur moi, je pouvais difficilement tenter une attaque. De plus, n'étant pas habitué à porter ce genre d'équipement, mes mouvements étaient ralentis et hasardeux.
Cependant, je trouvis la parade pour le blesser: il se rua sur moi, je me défendis avec mon bouclier presque inutilisable, et profita d'une occasion durant laquelle il avait baissé sa défense pour lui asséner un coup.
Mon épée lui transperça le bras gauche. Il hurla, recula, et regarda l'énorme blessure que je lui avait occasionnée. Son sang coulait à flots, il ne pouvait plus se servir de son bouclier.
Cependant, il restait redoutable lorsqu'il attaquait. Ses coups étaient vifs, et mon bouclier ne put supporter ses attaques. Il se brisa. J'étais aussi vulnérable que lui, et il partait gagnant car son arme était plus puissante, et sa rage ne faisait que lui conférer une vitesse de frappe accrue.
Je dus donc me résoudre à trouver la parade à ses attaques. Mais, comment faire, sans bouclier?
C'est alors que je vis le sien. Il était encore en assez bon état; je tournis autour de mon adversaire pour pouvoir approcher de son bouclier et le prendre. Cependant, il avait compris mon objectif: il restait donc près de son bouclier.
C'est alors que je tentis une feinte. Je fis mine de l'attaquer avec désespoir, il le lut dans mes yeux, et baissa sa défense. Je tentis de le toucher, mais ses mouvements étaient assez rapides pour parer toutes mes tentatives.
C'est alors que je ralentis, pour faire mine d'être épuisé. Il tenta donc une attaque. Cependant, je trouvis la parade. Avec toutes mes forces restantes, je tentis de lui faire perdre son arme. Ce fut une vaine tentative, mais je pus tout de même éloigner son arme de moi pendant deux secondes. Je saisis l'occasion pour lui planter mon épée dans le corps. Et je réussis. Pourtant, son armure était encore en bon état. Etait-elle de mauvaise qualité? Je n'en sais rien, ce qui importe, c'est que j'avais gagné.
Il s'effondra, comme tant d'autres. Il marmonna quelque chose d'incompréhensible, et regarda la plaie de son abdomen. Puis il mouru.
Le public m'acclama... Cependant, j'étais dégoûté d'avoir tué un aussi bon combattant. Il ressemblait tant à mon ancien ami de la période où j'étais esclave...
Et lorsque j'enlevis son casque, je vis que c'était lui. J'avais tué le seul ami que j'avais eu en tant qu'esclave! Je fondis en larmes, tandis que le public continuait à m'acclamer. Puis je sortis.
Le maître d'arène m'attendait. Pour une fois, il avait l'air heureux de me voir. Il me remit une prime pour avoir tué un tel adversaire.
Je pus donc m'acheter un bouclier et une arme, certes de qualité raisonnable, mais ces équipements étaient mieux que ceux réservés aux novices de l'arène.
Lorsque je sortis de la forge, pour la première fois depuis longtemps, je tombis amoureux d'une magnifique jeune femme. Malheureusement, en tant que gladiateur, je savais que jamais je n'aurais l'occasion de l'approcher.
Cependant, ceci me donna un objectif: prendre la place du maître de l'arène. Car le maître de l'arène est un citoyen libre, mais ses responsabilités donnent à croire qu'il reste un gladiateur comme les autres.
Alors, je me battis. Mais cette fois, je n'attendais pas que l'on me contraigne à aller me battre: au contraire, j'en demandais, encore et encore.
Alors, je devins un gladiateur connu du public. Le maître de l'arène me donna donc plus de permissions de sortie. Cependant, je ne sortais que pour m'acheter de nouveaux équipements.
J'étais devenu redoutable. Cependant, je dus me battre face à un adversaire qui l'était encore plus...
Un adversaire que, pourtant, je connaîssais bien...

pas mal l'histhoir tu a mi combien de tems a l'ecrire

Pas si longtemps que ça, j'avais tout improvisé, mais j'ai la flemme de faire la suite...

lol baalors il faut la faire

Mouais... quand j'aurais le courage de la faire, je la ferais.

C'est vraiment pas mal

Ca fait un sacré bout de temps que j'aurais dû faire la suite, mais j'ai horriblement la flemme, j'ai déjà suffisamment de choses à faire ^^